Le 23 novembre, nous sommes sur la route du retour en Argentine. 8h30 de bus et surtout 2h à la frontière nous font arriver en milieu d’après midi à El Calafate. On retrouve rapidement nos marques dans cette ville que l’on a quittée maintenant il y a une semaine. Le petit hôtel économique que l’on trouve est occupé essentiellement par des travailleurs saisonniers.
Le 24 novembre, nous vivons nos dernières heures en Patagonie, cette terre de fin du monde où on a vécu des moments forts au milieu de la nature. On part se promener au bord du lac avant de prendre un taxi pour l’aéroport. On décolle à 17h par beau temps, on a la chance de contempler une dernière fois la région avec ses immenses lacs glaciers, et au loin, le Fitz Roy et le Cerro Torres.
On arrive à Buenos Aires dans la soirée. L’avion longe le fleuve rio de la plata, avant d’atterrir sur l’aéroport proche du centre ville. Du haut, on découvre une ville immense avec des routes tracées au cordeau, à l’image des villes américaines. La température et la moiteur est tout autre par rapport à la Patagonie. On enlève les pulls ! On essaye de prendre un bus pour le centre ville, mais ici, on ne peut acheter les tickets de bus qu’avec des pièces de monnaie, alors qu’en Argentine, il très difficile d’en avoir car elles ont très peu de valeur. Heureusement, des jeunes qui attendent aussi le bus et à qui nous demandons de faire de la monnaie, nous donnent spontanément leurs pièces sans rien demander en retour. On apprécie le geste et nous sommes touchés par ce geste qui en dit long sur la gentillesse et l’état d’esprit des argentins alors qu’ils vivent dans un pays avec une économie difficile. Après avoir fait plusieurs hôtels, on trouve un dortoir dans une ancienne maison de ville, typique de Buenos Aires, réhabilitée en auberge branchée. Autour d’une pizza, on apprécie la cours intérieure de l’hôtel.
